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Contexte du Monde

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Message par Le Juge Mar 6 Mai - 23:26

Jadis, le monde était paisible et ses habitants prospéraient. Ils s'étaient rendus maîtres de savoirs inimaginables, capables d'exploits les plus fous. Puis vint la chute de méteorites. En un instant, le monde bascula. Des terres furent englouties par de gigantesques raz-de-marée tandis que d'autres émergeaient des océans. Par ailleurs, les météorites semblèrent capables d'interragir avec la faune et la flore, créant de nouveaux écosystèmes où la loi du plus fort domina plus que jamais. Des monstres incroyablement puissants naquirent et forcèrent les rescapés du cataclysme à se regrouper, se massant sur quelques parcelles de terre où les monstres étaient plus faibles, voire absents. Les sociétés étaient donc dispersées aux quatre coins du monde, repliées sur elles-mêmes. Malgré tout, elles survécurent et se développèrent, créant chacune sa propre identité culturelle. L'idée de communauté était prépondérante, et c'est ainsi que les gens partageant un même objectif ou une idéologie commune en vinrent naturellement à se regrouper en Clans. Malgré le manque de connexion entre les peuples, on retrouvait dans chaque société la notion de Clan. Il y en avait de toutes les sortes : des clans d'artisans, de commerçants, de religieux, de combattants ou même d'explorateurs. C'est d'ailleurs ces derniers qui furent à la base du monde tel qu'on le connaît aujourd'hui. Ce sont eux qui ouvrirent des voies de communication avec les autres survivants du cataclysme. Ce sont eux qui permirent les échanges culturels aboutissant au développement de nouvelles technologies, celles-là même qui ouvrirent la voie au rapprochement des civilisations et, ainsi, au rapetissement du monde.

Malheureusement, au fur et à mesure des siècles et de la propagation humaine, il en vint à tellement rapetisser qu'il était devenu trop petit pour certains égos, ceux des gens de pouvoir. Et Rodasi, chef du clan Rodasi, était de ces gens-là. Lorsqu'il s'arrogea la gouvernance de sa ville natale, il décréta la naissance d'un royaume et fonda la dynastie Rodasi. En vingt-cinq ans, il conquit la moitié du Nord, l'est et les plaines centrales. Au début, cela avait été aisé, les voisins du royaume n'ayant aucun esprit de conquête, ils n'y étaient clairement pas préparés. Lorsque la résistance avait commencé à se développer, il était déjà trop tard, les troupes de Rodasi avait pris trop d'expérience et le système militaire du royaume était devenu bien rôdé. Néanmoins, sa première défaite lui fut fatale. Lorsqu'il essaya de traverser la chaîne de montagnes de l'Uraltaï, par le seul col traversable par une armée, il fut arrêté par l'armée de l'Ural, qui le vainquit une première fois et le repoussa. Lorsque Rodasi revint une seconde fois à la charge sur le champ de bataille, il n'y trouva que la mort. Ses troupes se replièrent alors et une trêve fut rapidement signée par son fils et successeur, Rodasi II. Le calme revint alors sur le continent, et la dynastie Rodasi fit profil bas pendant de longues décennies, solidifiant son emprise sur le royaume, elle établit une nation forte et menaçante. Mais tout le monde le savait, la paix n'était là que pour préparer la prochaine guerre. Plus de cent ans après la trêve, Rodasi VII établit une stratégie d'encerclement, visant d'abord la nation au sud d'Uraltaï, la République de l'Ouest. Pour cela, il fit bâtir une grande flotte de guerre qui lui assura rapidement le contrôle de la mer. Cinq après la trêve, les troupes du royaume nouvellement renommé Rodasia débarquèrent sur les côtes républicaines. Du côté de Ural, on se demandait si on était assez préparé pour pouvoir briser la trêve et bondir au secours des alliés républicains. Ils décidèrent finalement d'envoyer quelques troupes parmis les plus motivées, tout en les déclarant déserteurs aux émissaires rodasiens, assurant qu'ils seraient traités comme tels s'ils étaient capturés.

Rodasi VII paya chèrement chaque mètre que ses troupes prenaient. Ses pertes s'accumulaient au fur et à mesure que la guerre s'enlisait. Malgré tout, sa supériorité maritime lui permettait de frapper partout où il le souhaitait et de couper l'approvisionnement de l'ennemi tout en assurant le sien. Inexorablement, au bout de sept longues années de luttes sanglantes et acharnées, la république capitula et devint rodasienne.
En Ural, c'était l'effervescence. Tout le monde savait qu'ils étaient les prochains. Les conseillers du Kaan le pressèrent donc d'ouvrir grand les voies à la diplomatie et de se soumettre à Rodasi pour éviter une guerre inutile qui verrait une fin que tous savaient inexorable. Quelques jours plus tard, l'annonce de la signature d'un traîté était sur toutes les lèvres. Rodasi VII en personne viendrait jusqu'à la capitale. Il voulait que son cortège passe symboliquement par les montagnes, traversant les portes ouvertes de la citadelle d'Uraltaï qui avait vu la mort de son père. Il fut donc surpris de voir les portes closes à son arrivée. Il s'avéra bien vite que les faux déserteurs qui s'étaient battus aux côtés des républicains étaient devenus de vrais déserteurs refusant la capitulation du Kaan. Rejoints par des sympathisants, ils avaient pris possession de la forteresse et en refusaient tout accès aux rodasiens. Des émissaires uraliens furent envoyés pour calmer Rodasi VII, qui rejoignit finalement la capitale par la mer. La signature du traîté garantit la soumission du pays de l'Ural sous la forme d'un protectorat, qui lui laissait une pseudo-indépendance tout étant sous la tutelle rodasienne. Une clause incluait le fait que tous les moyens devaient être mis en oeuvre pour capturer la citadelle et tuer ou capturer tous ses occupants. Le siège qui s'ensuivit dura trois ans. Trois années durant lesquelles les défenseurs combattirent aussi bien leurs ennemis de toujours que leurs compatriotes. Lorsque les défenses furent finaelement percées de toutes parts et qu'ils se retrouvèrent submergés, le massacre débuta. Lorsque tout fut fini, les troupes uraliennes retrouvèrent vingt-trois déserteurs encore en vie au milieu des cadavres. Ils furent secrètement rapatriés en Ural et emprisonnés en attente du jugement du Kaan. Ce dernier, ne pouvant se résoudre à comdamner à mort les seules personnes qui défendaient sa patrie, les laissa simplement croupir dans leurs geôles, taisant à tous leur existence. Y compris lorsqu'ils finirent par s'échapper, quinze ans plus tard.

La fin du siège de la citadelle proclama la domination totale de Rodasia sur le nord. Avant de se tourner vers le Sud, il fallait panser les plaies de longues et coûteuses années de guerre. Une période de paix s'ensuivit, et n'amena pas que du bon. Tout comme son aïeul, Rodasi Prime, Rodasi VII était un redoutable stratège, mais il n'avait pas hérité de son don pour la politique. Chaque décision qu'il prenait entérinait la soumission du peuple et la domination de la dynastie et de ses proches. Il signa sa perte lorsqu'il voulut abroger les clans. Ces derniers étant omniprésents et garants du pouvoir dans leur domaine respectif, il les jugeait dangereux, surtout que certains se plaçaient volontiers sur l'échiquier de la politique. Il étala alors son projet sur cinq années où il promeut des lois visant chaque fois à réduire un peu plus le pouvoir des Clans. Mais le peuple n'était pas dupe, et n'appréciait clairement pas que l'on touche à leur culture, les Clans étant à la base du monde actuel. Le mécontentement gronda, débutant dans les territoires occupés de l'Ural et de l'ex-République de l'Ouest pour s'étendre vers la Rodasie Centrale et gagner la capitale. Des révoltes prirent formes un peu partout dans le royaume et Rodasi VII dut les réprimer dans la violence. La répression poussa les insurgés à se regrouper et à s'organiser, formant une véritable armée massée dans les chaînes de l'Uraltaï. Les trois années de guerre civile qui en découlèrent furent les plus sanglantes que le monde ait jamais connu. Chaque famille de Rodasie y perdit au moins un proche. Tout s'arrêta lorsque les rebelles prirent finalement la capitale et proclamèrent la République de Rodasie. Néanmoins, tous les membres de la famille royale n'avaient pas été capturés. Les survivants et leurs fidèles se réfugièrent dans la Baronnie de Dorso-Jagd qu'ils proclamèrent aussitôt Royaume de Nouvelle-Rodasie.

Le Juge
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